Tapeinosperma amosense Guillaumin

Schmid, Maurice, 2012, Contribution à la connaissance des Primulaceae (ex Myrsinaceae) de Nouvelle-Calédonie. III. Les genres Tapeinosperma Hook. f. et Mangenotiella gen. nov., Adansonia (3) 34 (2), pp. 279-341 : 328

Tapeinosperma amosense Guillaumin

( Fig. 16 A-C)

Journal d’Agriculture tropicale et de Botanique appliquée XI: 102 (1964).

TYPUS. — Nouvelle-Calédonie, crête au sud du col d’Amoss , vers 700m, arbuste (1 m), fl. blanches, 8. I.1961, MacKee 8022 (holo-, P! [ P00835380 ]) (unicum specimen cognitum) .

OBSERVATIONS

L’échantillon, sur lequel Guillaumin a basé la diagnose de cette espèce, est de qualité médiocre: les fleurs sont plus ou moins passées, et il n’y a pas de fruit, même en voie de formation. Ses caractères cependant, limbe étroitement oblancéolé, inflorescences courtes à l’extrémité de rameaux latéraux relativement longs et souples, fleurs blanches (fide MacKee), la distingue bien des autres espèces du groupe. On observera que les rameaux florifères – nus sur la majeure partie de leur longueur, avec des petites feuilles plus ou moins rapprochées au-dessous de l’inflorescence – sont du même type que ceux observés chez plusieurs autres espèces, où des inflorescences apparaissent également en position terminale sur des rameaux normaux.

Tapeinosperma amosense , espèce rare sans doute, croissant cependant dans une zone actuellement protégée, peut être considéré comme vulnérable.

Figures

FIG. 16. — A-C, Tapeinosperma amosense Guillaumin, MacKee 8022 (holotype, P): A, rameau florifère; B, bouton floral; C, fleur épanouie; D-F, T. paniense M.Schmid, sp. nov., McPherson 2180 (P): D, rameau florifère; E, bouton floral; F, fruit vu de dessus et de profil. Échelles: A, D, 2 cm; B, C, 1 mm; E, 2 mm; F, G, 0,5 cm.