Ponera comorensis, André, E, 1887

André, E, 1887, Description de quelques fourmis nouvelles ou imparfaitement connues., Revue d'Entomologie (Caen) 6, pp. 280-298 : 292-293

Ponera comorensis nov. sp.

Ouvrière: Tête un peu plus longue que large. Mandibules nettement , densément et longitudinalement striées, assez luisantes el marquées de quelques points épars. Épistome superficiellement ridé. Tout le reste de la tête avec des stries longitudinales nettes et très serrées, divergentes en arrière. Yeux de grandeur moyenne, situés en avant du milieu de la tête, sans carène entre eux et le bord de la bouche. Antennes robustes, scape longitudinalement strié, funicule s’épaississant graduellement de la base à l’extrémité, tous ses articles plus longs que larges. Arêtes' frontales saillantes, leur bord externe arrondi, non anguleux. Thorax assez court, un peu comprimé latéralement, arrondi en avant, non bordé aux épaules; la suture pro-mésonotale est bien marquée, celle méso-métanotale est indistincte; le profil dorsal du thorax est légèrement arqué, non interrompu ; la face déclive du metanotum est représentée par une troncature oblique. Pronotum finement, deusément et longitudinalement strié; les stries divergentes en arrière; il est en outre marqué, connue le reste du thorax, de gros points piligères. Mesonotum ruguleux à sa base, avec des stries transversales fines et serrées sur le reste de sa surface ; metanotum finement, densément et transversalement strié, sa face déclive superficiellement ridée et presque lisse. Écaille du pétiole épaisse, à peu près aussi longue qu’elle est large en arrière, convexe en avant, plane postérieurement, superficiellement ridée avec de gros points piligères. Abdomen assez allongé, tronqué en avant, fortement étranglé entre ses deux premiers segments, lisse sur ses deux premiers anneaux, finement ponctué sur les suivants.

Entièrement noire ; mandibules, antennes et pattes d’un brun rougeâtre. Tête et thorax mats, pétiole et abdomen très luisants. Pubeseence presque nulle, un peu moins rare sur les derniers segments abdominaux. Tête et thorax hérissés de soies courtes, assez abondantes, noires à leur base, fauves à l’extrémité; pétiole et abdomen avec des soies semblables mais plus éparses; scapes et pattes hérissés de poils obliques. - Long., 16 mill.

Nossi-bé.

C’est la plus grande Ponera qui me soit connue. A première vue et sans loupe, elle a une certaine analogie avec la Pachycondyla commutata Roger.