Lioceratoides Ludwigia Lioceratoides Lioceratoides Lioceratoides Le Pliensbachien de Jebel Zaghouan (Tunisie). Nouvelles données fauniques. Implications biostratigraphiques et paléobiogéographiques Fauré, Philippe Alméras, Yves Sekatni, Nejla Zargouni, Fouad Geodiversitas 2007 29 4 473 506 5F2C Spath, 1919 Spath 1919 [281,552,849,876] Cephalopoda Hildoceratidae Lioceratoides GBIF Animalia Ammonoidea 20 493 Mollusca genus    PlatyharpitesBuckman, 1927: pl. 648. ESPÈCE TYPE. —  Lioceras?  grecoi Fucini, 1900. REMARQUE Lors d’une excursion au Jebel Zaghouan, Spath a récolté aux abords du Poste Optique, une association d’ammonites du Lias qu’il a décrit en 1913 et qu’il a placé dans le Domérien. Il rapproche l’une de ces formes de «  Lioceras?  grecoiFucini» et propose un genre nouveau «Gen. nov. sp. nov. (?) » qu’il ne nommera toutefois qu’en 1919 dans une note infrapaginale (p. 174, note 3) sous le terme de  Lioceratoides. Ignorant la note de Spath (1919), Fucini (1923) avait regroupé toutes ces formes du Domérien supérieur affines de  Lioceras grecoidans le genre Praelioceras, désormais synonyme objectif de Leioceratoides.  Les  Lioceratoidesconstituent un groupe original d’Harpoceratinae caractérisé par une coquille discoïde, involute et très comprimée, et par une costulation au caractère original. Spath souligne, dès 1913, son caractère « Proliocerates» qui, avec des tours internes comportant une côte primaire forte, au relief renforcé, et une côte secondaire rétroverse, rappelle à Dubar & Mouterde (1978: 65)«la costulation des  Ludwigia». L’ornementation varie au cours de l’ontogenèse, les côtes devenant, au cours de la croissance, flexueuses, falciformes et très fines. Leur relief s’atténue ensuite progressivement jusqu’à ne laisser subsister qu’une «bande spirale ondulée» ( Dubar & Mouterde 1978). Entre la partie terminale du Domérien moyen et le Toarcien basal, se succèdent de nombreuses espèces plus ou moins homéomorphes dont l’ornementation est très variable, ce qui en rend la détermination très difficile. En dehors de toute considération stratigraphique, Dubar & Mouterde (1978)distinguaient trois groupes morphologiques. Une meilleure connaissance du genre résultant des travaux de  Braga(1983)et de Macchioni & Meister (2003)permet de séparer trois groupes se succédant chronologiquement. Il s’agit des  Lioceratoidesdu groupe d’ exapatus-naumachensis(passage zone à Algovianum à base de zone à Emaciatum), des  Lioceratoidesdu groupe de grecoi-loriolii(base de sous-zone à Elisa) et des  Lioceratoidesdu groupe de serotinus-aradasi(sommet de sous-zone à Elisa). Les deux derniers groupes sont seuls représentés dans la Dorsale tunisienne.