Phricodoceras lamellosum (Orbigny, 1844)

Meister, Christian, 2007, Les Phricodoceratidae Spath, 1938 (Mollusca, Cephalopoda): ontogenèse, évolution et paléobiogéographie, Geodiversitas 29 (1), pp. 87-117 : 92-93

Phricodoceras lamellosum (Orbigny, 1844)

Ammonites lamellosus Orbigny, 1844 : pl. 84, figs 1, 2.

Ammonites Taylori – Quenstedt 1884: pl. 27, figs 17- 19.

Ammonites striatus bicornis Quenstedt, 1884 : pl. 28, fig. 24.

Phricodoceras lamellosum – Buckman 1920: pl. 149, figs A, B. — in Fischer 1994: pl. 22, fig. 1. — Edmunds et al. 2003: fig. 12.1.

Aegoceras subtaylori Krumbeck, 1922 : pl. 17, fig. 5. Phricodoceras taylori – Schlegelmilch 1976: pl. 27, fig. 4. — Dommergues 1978: pl. 1, fig. 2; 2003: pl. 1, fig. 1. — Geczy 1998: pl. 13, figs 1-4.

? Phricodoceras lamellosum – Geczy 1976: pl. 15, fig. 2.

? Phricodoceras nodosum – Schlatter 1980: pl. 6, fig. 6.

Phricodoceras cf. bicornis – Hoffmann 1982: pl. 6, fig. 1, pl. 16, fig. 1.

Phricodoceras taylori forme lamellosum – Meister & Sciau 1988: pl. 1, fig. 2.

Phricodoceras aff. taylori – Dommergues & Meister 1990: pl. 2, fig. 3.

Phricodoceras gr. taylori – Alkaya & Meister 1995: pl. 7, fig. 1.

DESCRIPTION ET REMARQUES

Pour P. lamellosum , la description des tours internes est la même que celle de P. taylori . Dans les tours moyens et externes, les côtes portant les tubercules alternent avec une à deux côtes plus fines ou avec des stries dans les stades moyens; au cours de l’ontogenèse les côtes s’affinent, deviennent plus serrées et un peu plus flexueuses alors que les tubercules s’affaiblissent, surtout la série latéro-ventrale.

La disparition de la tuberculation se fait donc d’abord latéralement; la tuberculation périsiphonale persiste plus longuement conférant cet aspect déprimé à l’aire ventrale mais elle tend à disparaître chez les formes de très grande taille ( Fig. 2 ).

La section tend à devenir comprimée subovale à subelliptique dans la morphologie adulte (E/H = 0,79 à 0,60) pour les plus grands macroconches avec une forte réduction de l’ombilic (O/D = 0,18).

Pour l’ensemble de ces formes, il n’y a pas de rebord ombilical bien différencié et la paroi ombilicale est plus ou moins arrondie. Chez l’adulte, la taille de l’ombilic se maintient autour de O/D = 0,32.

En se basant sur des considérations morphologiques et ontogénétiques, l’espèce indonésienne P. subtaylori ( Krumbeck, 1922) est rapprochée du groupe de P. lamellosum .

Âge

Pour les P.lamellosum , l’intervalle d’existence reconnu va de la sous-zone à Macdonnelli jusqu’à la souszone à Masseanum. Ici aussi, la rareté du matériel et le changement progressif de la morphologie des formes macroconches dans la partie supérieure de la zone à Jamesoni jusque dans la partie moyenne de la zone à Ibex ne permet pas de séparer précisément les formes P. lamellosum de celles du groupe de P. urkuticum ( Geczy, 1959) .

Figures

FIG. 2. — Variabilité et ontogenèse de Phricodoceras lamellosum (d’Orbigny,1844): A, E, d’après Quenstedt (1882-1885); B, D, d’après Alkaya & Meister (1995); C, d’après d’Orbigny (1842-1851); F, d’après Edmunds et al. (2003). Échelles: A-E, 1 cm; F, 1,7 cm.