Camponotus sibreei, Forel, 1891
publication ID |
https://doi.org/ 10.5281/zenodo.9896 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.5640409 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/76EA241E-AC4B-6FF5-7505-0DB632839FB7 |
treatment provided by |
Donat |
scientific name |
Camponotus sibreei |
status |
n. sp. |
16. Camponotus sibreei View in CoL HNS , n. sp.
(Pl. I, fig. 9 et 9).)
[[worker]] Media (?). Longueur 10 mill. Tient le milieu entre les espèces pré- cédentes et le C. robustus HNS . Tête comme chez le C. echinoploides HNS , trapézi- forme, mais les côtés ne sont pas aplatis et sont légèrement convexes. Les pattes et les antennes ont la même longueur relative que chez cette espèce. Mandibules courtes, épaisses, armées de six dents, à bord externe faiblement courbé, densément réticulées-ponctuées et abondamment pourvues d'une ponctuation superposée régulière, très distincte, en partie piligère. Elles sont d'éclat un peu soyeux ou presque mates. Bord anté- rieur de l'épistome largement biéchancré. Entre les échancrures il forme, si l'on veut, un lobe extrêmement court, trapéziforme. Epistome sans carene; à son milieu se trouve une impression transversale très distincte (chez l'exemplaire unique). Aire frontale grande, triangulaire, distincte. Arêtes frontales sinueuses, fortement divergentes. Yeux situés un peu en avant du tiers postérieur de la tête. Suture pro-mésonotale profonde et luisante.
Pronotum subbordé, aussi large derrière que devant. Mésonotum aussi long que le pronotum, pas beaucoup plus large que long, distinctement bordé. Son bord antérieur est convexe, son bord postérieur rectiligne. Ce dernier forme deux angles latéraux proéminents. Entre le mésonotum et le métanotum, une suture très large qui contient un rudiment transversal de scutellum. Métanotum analogue à celui du C. Edmondi HNS , mais à côtés arrondis, à peine subbordé et beaucoup moins vertical, beaucoup plus large dans le sens antéro-postérieur, assez fortement convexe dans le sens longitudinal, quoique en talus. La partie qui correspond à la face basale est plus ou moins trapéziforme, plus large au bord postérieur qu'au bord antérieur. Ecaille biconvexe, fort épaisse, mais bien plus haute qu'épaisse, à bord arrondi, presque circulaire, tranchant sur les côtés,mais échancré au milieu (au sommet). Abdomen de forme ordinaire. Cuisses antérieures comme chez le C. echinoploides HNS ; mais les pattes anté- rieures sont relativement moins robustes.
Sculpture, pilosité, pubescence et couleur absolument identiques à celles du C. echinoploides HNS et identiquement réparties.
Même localité et même provenance que le C. echinoploides HNS .
Les deux derniers faits me rendent cette espèce un peu suspecte. Ne serait-ce pas une forme d'ouvrière du C. echinoploides HNS avec tendance à passer à la femelle? Cependant la forme de la tête et de l'abdomen me paraît trop différente. Il n'y a pas trace de rudiments alaires. Le pronotum n'est nullement raccourci, plutôt plus long que chez le C. echinoploides HNS et autrement conformé (seulement subbordé). Enfin cette [[worker]] n'a pas les caractères d'une [[worker]] major, mais tout au plus ceux d'une [[worker]] media. Or ce sont presque toujours les [[worker]] major qui fournissent seules des passages au type femelle ([[worker]], [[queen]]).
L'aspect de ces deux Fourmis est si hétérogène que je crois qu'il s'agit de deux espèces. En tout cas, il vaut mieux les décrire séparément que de risquer une fausse identification.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
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