Creniceras boreki, Quereilhac, 2012
publication ID |
0253-6730 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/039C785D-6101-FFF4-1633-FEAE5171FEF4 |
treatment provided by |
Carolina |
scientific name |
Creniceras boreki |
status |
sp. nov. |
Creniceras boreki nov. sp.
Text-Fig. 1, figs 1-7
Locus typicus: Frywald, région Zalas, Pologne.
Derivatio nominis: espèce dédiée aux membres de la famille BOREK, (Iwona, Karolinae et Robert - Dabrowa Górnicza, Pologne) en remerciement pour leur contribu- tion à ce travail.
Stratum typicum: Oxfordien inférieur, Zone à Cordatum, sous-zone à Cordatum
Holotype: Text-Fig. 1, fig. 1 a-c, spécimen n° IKR01 , D = 25 mm, en provenance de Frywald, région Zalas, Pologne (legs Famille Borek)
Recherche et désignation d’un holotype:
Ainsi qu’évoqué ci-dessus, les espèces décrites (ou évoquées) et figurées par LANG (1708), BRUGUIÈRE (1792), D’ ORBIGNY (1847), DE LORIOL (1896) ont disparu ou ne présentent pas de fiabilité stratigraphique assez pré- cise pour être considérées comme valables. Seul l’un des individus figurés par BUKOWSKI (1887), Taf. XXV [1], fig. 9, individu pourvu de l’ouverture que prolongent les départs d’apophyses jugales, aurait pu être pris comme type de l’espèce. L’auteur a appris que les fossiles figurés dans la publication de BUKOWSKI (1887) pouvaient être dans les collections du Muséum de Vienne ( Autriche). Monsieur LUKENEDER, qui a été contacté à cet effet, a aimablement répondu, après avoir recherché en vain ces ammonites, que la collection BUKOWSKI devait être déposée à l’Université de Vienne ( Autriche). L’auteur a alors contacté sans succès les responsables de cette Université. Il a ensuite recherché où pouvait être déposée la collection PETITCLERC (1917), il était apparu que celleci avait été déposée au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris, mais qu’elle aurait ensuite été déplacée, en partie, à la Faculté de Jussieu (Paris). De guerre lasse, l’auteur a décidé de prendre pour holotype l’une des ammonites léguées par la famille BOREK ( IKR 01), ammonite en cal- caire blanchâtre pourvue du départ d’apophyses.
Les ammonites figurées et étant propriétés temporaires de l’auteur ( IKR 01, IKR 02, IKR 03, DS1, DS 2) seront déposées au Musée “Les Rives d’Auron, 18000 Bourges”.
Synonymie
1708. non Ammonis cornu spina dentata LANGIUS, pl. 23, figs 1-2.
1789. non Ammonites crenata LANGIUS. - BRUGUIÈRES p. 37.
1887. Oppelia crenata BRUG. - BUKOWSKI, p. 122-123, pl. XXV [1], figs 8-10.
1896. (?) Oppelia crenata BRUG. - DE LORIOL & KOBY, p. 17, pl. 1, fig. 7.
1917. Creniceras crenatum BRUGUIÈRE sp. PETITCLERC, p. 33, pl. 4, figs. 4-6, 8-9.
1922. Taramelliceras (Creniceras) crenatum BRUG. - DE GROSSOUVRE, p. 300-301.
1922. pars Taramelliceras (Creniceras) crenatum BRUG. - DE GROSSOUVRE, p. 311.
1963. pars Creniceras crenatum BRUGUIÈRE. - MALINOWSKA, p. 17, pl. 4, figs. 21-28.
2009. Creniceras crenatum BRUGUIÈRE. - QUEREILHAC et al., p. 3-4, pl. 3, figs. 3-7.
Text-Fig. 1: Creniceras boreki nov. sp.: 1 a-c - n° IKR01 , holotype, D = 25 mm ( Zalas rég. Frywald , Pologne, legs Famille BOREK); 2 - D = 23 mm (nucleus [x2] 1,7 mm) ( Doubs , France, coll. M. BARKAT); 3 – D = 23,5 mm ( Doubs , France, photo et coll. M. CLERC); 4 - IKR02 , D = 24 mm ( Ogrodzienec reg. Bzow Kam , Pologne, legs Famille BOREK); 5 - IKR03 , D = 20,5 mm ( Zalas rég. Frywald , Pologne, legs Famille BOREK); 6 - DS1 – D = 11 mm (Deux-Sèvres, France) ; 7 - DS2, D = 13,5 mm (Deux-Sèvres, France).
Diagnose: Ammonite de taille réduite, peu épaisse, à ombilic ouvert laissant apparaître les tours internes. Les flancs lisses, sont parfois marqués de rides, ou côtes peu en relief, la crénulation médio-ventrale est de force variable et orne la quasi-totalité de la loge d’habitation. La section est ogivale élevée.
Description: Ammonite de petite taille, peu épaisse, involute, à déroulement régulier. Flancs peu convexes généralement lisses possédant leur plus forte épaisseur en leur milieu. La chambre d’habitation occupe environ ½ tour.
La région ventrale arrondie est ornée de crénelures individuelles, peu épaisses, non aiguës, très souvent spatulées, qui, sur les individus les mieux conservés, semblent partagées en deux parties par un sillon vertical plus ou moins fortement exprimé. Leur force est variable et fonction du diamètre final de l’adulte. Elles sont pré- sentes sur plus des trois-quarts de la coquille et couvrent la quasi-totalité de la chambre d’habitation. Ouverture munie d’apophyses jugales spatulées.
Certains individus présentent à mi-flanc, sur le dernier quart de tour, une impression de sillon spiral. Celui-ci semble constitué d’une série de très légers chevrons proverses.
La costulation sur les individus les mieux conservés apparaît souvent, en plus du « sillon », sous forme de légères côtes. PETITCLERC (1917) indique quant à lui que l’un de ses spécimens aurait une costulation très marquée. La variabilité de la taille adulte constatée à Niort est grande: de 9 mm à 19 mm (QUEREILHAC et al., 2009).
IV.2. Oxfordien moyen
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.