Micromphalites elegans, ARKELL, 1952
publication ID |
0253-6730 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/1B5787CD-FFA6-392E-FC8B-5CDDFEABAE68 |
treatment provided by |
Carolina |
scientific name |
Micromphalites elegans |
status |
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3. MICROMPHALITES ELEGANS ARKELL, 1952 ,
DE MOUGON (Pl. I)
3.1. Description
La petite taille (d = 35,7 mm) de l’exemplaire étudié est probablement en partie originelle et résulte du bris de la coquille lors son enfouissement ou après celui-ci, peut-être parce qu’elle était disposée verticalement dans la couche. Cette situation n’est pas insolite et s’accorde bien avec les conditions de dépôt du Banc Pourri, qui représente un niveau condensé du Bathonien inférieur.
Vu son état de conservation, les mensurations sont approximatives: pour d = 31 mm, hauteur du tour 15 mm (h/d = 0,48), épaisseur 17 mm (e/d = 0,54) et ombilic 4 mm (o/d = 0,12).
Sur une des faces est plaqué un fragment d’un tour plus avancé, qui appartenait peut-être à la chambre d’habitation (Pl. I, fig. 2a, 2b). La face opposée (Pl. I, fig. 1a, 1b) montre un bulbe périombilical bien développé, peut-être amplifié par l’écrasement. L’ombilic est peu ouvert, encore occupé par le sédiment et sa forme exacte ne peut être décrite, en particulier les nodules marquant le départ des côtes sur le pourtour de l’ombilic.
Là où elle est visible, la partie dorsale des flancs est lisse et l’ornementation est nette seulement sur la partie ventrale des flancs. Les probables divisions ne sont pas visibles et il s’agit sans doute de côtes secondaires, inclinées vers l’avant, épaisses et nettement plus larges que les espaces intercostaux avec l’aspect de sillon étroit. Elles s’interrompent de part et d’autre de la carène ventrale bien nette.
Ces caractères distinguent cette forme de M. micromphalus , l’espèce-type du genre et le représentant européen le plus connu. Malgré des insuffisances dans l’appréciation des caractères distinctifs, l’espèce la plus proche est indubitablement M. elegans ARKELL (1952 , pl. 26, fig. 8 et pl. 28, fig. 3-5 et 8).
3.2. Discussion
M. elegans ARKELL est une des formes fréquentes parmi la population de Micromphalites du Bathonien View in CoL inférieur décrite de la Nièvre par ÉNAY et al. (2001, pl. 2, fig. 3-6). Sa présence dans le Poitou n’est donc pas insolite et élargit l’aire de répartition connue dans l’ouest de la France. L’espèce d’ARKELL n’est peut-être qu’un variant ou un morphotype parmi les autres « espèces » décrites d’Arabie Séoudite ( ARKELL, 1952), toutes de l’unité D5, sans que leur position relative dans l’unité puisse être précisée ( ÉNAY et al., 1986, 1987a, b; ÉNAY & MANGOLD, 1985, 1994). Les formes décrites de la Nièvre sont supposées venir toutes du même niveau daté de la sous-zone à Macrescens, mais outre qu’il s’agit de collectes « hors stratigraphie », le niveau supposé fait partie d’une série condensée avec oolithes ferrugineuses. Parmi ces « populations » d’Arabie et de la Nièvre, M. elegans occupe avec M. intermedius ARKELL une position moyenne entre les pôles extrêmes de la variabilité, d’une part les formes relativement comprimées, sans bulbe périombilical, ornementation dense et peu forte relativement, du sous genre Clydomphalites (cf. M. clydocromphalus ARKELL , M. torrensi ÉNAY in ÉNAY et al., 2001), d’autre part les formes à sections plus épaisses, bulbe périombilical bien développé, costulation forte et moins dense, du sous-genre Micromphalites View in CoL s. st. [cf. M. busqueti (de GROSSOUVRE) , M. micromphalus (PHILLIPS) , M. pustuliferus (DOUVILLÉ) , M. vertebralis (ARKELL) ].
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
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Micromphalites elegans
Énay, Raymond, Branger, Patrick & Belligaud, Gérard 2012 |
M. elegans ARKELL
ARKELL. La 1952 |
M. elegans
ARKELL. La 1952 |
Clydomphalites
Arkell 1952 |