Lastreopsis hornei (Baker) Tindale
publication ID |
https://doi.org/ 10.5252/a2009n1a1 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/A94C87C0-FFF2-FFCE-FF28-FAA6FB9B3794 |
treatment provided by |
Carolina |
scientific name |
Lastreopsis hornei (Baker) Tindale |
status |
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Lastreopsis hornei (Baker) Tindale View in CoL
Victoria Naturalist 73: 184 (1957); Tardieu-Blot, Flore de Madagascar et des Comores, fam. 5 (10): 348 (1958); Contributions from the New South Wales National Herbarium 3 (5): 290 (1965). — Nephrodium hornei Baker in Hooker & Baker, Synopsis Filicum: 500 (1874); Baker, Flora of Mauritius and the Seychelles: 497 (1877). — Dryopteris hornei (Baker) Kuntze, Revisio Generum Plantarum 2: 813. (1891). — Type: Seychelles, Mahé, IX.1871, Horne 182 (lecto-, K! «holo- » sensu Tindale 1965, fide art. 9.8 [McNeil 2006]; isolecto-, BM, K000351106!).
MATÉRIEL ADDITIONNEL EXAMINÉ. — Seychelles. Mahé, 1847, Boivin s.n. (P [2 parts]). — 1874, Horne 685 (K [2 parts]; P [3 parts]).
REMARQUES
Le spécimen type Horne 182 est représenté par trois parts: une non vue dans l’herbier de BM et deux dans l’herbier de Kew. La première de Kew (K00351106) est constituée de deux pennes basales opposées rattachées au rachis; elle est stérile. La seconde part (K non informatisée) montre une penne détachée, sans doute la basale car elle est nettement dissymétrique avec les pinnules basiscopes plus longues que les acroscopes. Les sores, visibles sur cette deuxième part, sont subterminaux et indusiés. La face adaxiale des costae et costulae ainsi que la marge du limbe ne portent pas de poils clairs, pluricellulaires et aciculaires mais on note la présence de quelques poils caténés sur la marge du limbe et de nombreuses glandes jaunes, brillantes le long de la face abaxiale des nervures. Le rhizome n’est présent sur aucune des deux parts. Les spécimens complémentaires étudiés (Boivin s.n. et Horne 685), dépourvus eux aussi de rhizome confirment les observations faites sur le spécimen type .
Lastreopsis hornei ainsi défini est très proche du complexe des espèces malgaches: L. boivinii , L. manongarivensis et L. coriaceosquamata . Il s’en distingue par l’absence de poils clairs, pluricellulaires et aciculaires sur les axes ou le limbe ( Tableau 1). L’absence de rhizome et donc de ses écailles ne permet pas de pousser la comparaison plus loin. Lastreopsis hornei reste un taxon insuffisamment connu. De nouvelles récoltes de spécimens complets (avec rhizome) de cette espèce aux Seychelles permettraient de mieux cerner les affinités existant entre ce taxon et les trois espèces malgaches précédemment citées.
Dans ce traitement, Lastreopsis hornei n’est pas reconnu à Madagascar. Les deux spécimens malgaches, Humbert 23006 et 23149, rattachés à ce taxon par Tardieu-Blot (1958) et Tindale (1965), ont été placés dans L. coriaceosquamata en raison de la couleur et de la consistance des écailles de leur rhizome et de la présence de quelques poils aciculaires sur la face abaxiale des axes et du limbe (voir Tableau 1 et Remarque sous L. coriaceosquamata ).
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
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