Paracandona occitanica Babinot & Tambareau, 1986
publication ID |
https://doi.org/ 10.5281/zenodo.5371115 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/E5579A06-FFDD-FFBD-DA09-FCFFFC70FD6F |
treatment provided by |
Marcus |
scientific name |
Paracandona occitanica Babinot & Tambareau, 1986 |
status |
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Paracandona occitanica Babinot & Tambareau, 1986 ( Fig. 2 View FIG )
Cette espèce de grande taille et fortement ornée est très commune dans le Crétacé terminal des Pyrénées et de Provence. Dans ses gisements les plus récents, elle est associée aux derniers oeufs de dinosaures et aux dernières Septorella , S. brachycera et S. ultima . Elle disparaîtra également avant que ne soient recensées les premières faunes et flores paléocènes.
Dans le versant nord des Pyrénées, elle est connue à la fois dans des milieux lagunaires et lacustres. Dans les Petites Pyrénées, on la trouve en effet associée à des ostracodes oligohalins ( Neocyprideis Hanai, 1959 ), de riches flores de charophytes, des huîtres, et même à Laffitteina mengaudi (Astre, 1923) , grand foraminifère benthique abondant dans les environnements méso- à eutrophiques du Maastrichtien terminal. Elle est cependant le plus souvent présente dans les sédiments lacustres connus des Petites Pyrénées jusqu’aux Corbières et datés par les charophytes et gastéropodes continentaux rognaciens.
Dans le versant sud des Pyrénées, elle a été trouvée dans le Crétacé terminal, « Garumnien pars » du bassin de Tremp, à Fontllonga où elle est associée aux dernières faunes et flores maastrich- tiennes continentales précédant la limite Crétacé- Tertiaire.
En Languedoc, M. Feist l’a récoltée dans le bassin de Villeveyrac où elle est présente dès le Campanien supérieur ainsi que dans le Maastrichtien. Enfin, elle a été citée pour la première fois par J.-F. Babinot (1980) sous le nom de Paracandona sp. 1 en Provence. Elle y est abondante, à la fois dans le Bégudien (Les Baux) mais surtout dans le Rognacien, en particulier, dans le gisement classique de la gare de Rognac où elle est associée à des faunes et flores lacustres abondantes et diversifiées. Ses principaux gisements sont situés et datés in Tambareau et al. 1997 (figs 1; 2).
Indet. Genus sp. 1
( Fig. 3 View FIG )
Trois carapaces et une valve gauche cassée d’une très grande forme dépassant 1 mm de longueur ont été examinées. Les valves sont allongées, à contour sub-trapézoidal en vue latérale, à bord dorsal droit à faiblement concave. Leurs flancs s’évasent vers le bas en une expansion latérale limitée par sept fortes épines, les deux antérieures et les deux postérieures particulièrement développées. Ces flancs, finement ponctués, sont ornés de grandes épines coniques. Deux sont situées près du bord dorsal, l’une sous l’angle cardinal antérieur et dirigée vers l’avant, l’autre sous l’angle cardinal postérieur et dirigée vers l’arrière. Deux autres se trouvent légèrement au-dessus de la mi-hauteur, l’une en arrière du bord antérieur, l’autre en avant de l’extrémité postérieure déprimée. La face ventrale aplatie est très étalée et porte deux autres grosses épines coniques, sous l’extrémité postérieure des expansions alaires. C e s f o r m e s à l a m o r p h o l o g i e i n h a b i t u e l l e, surtout parmi les faunes limniques, ne peuvent être rapprochées d’aucune espèce connue. Par leurs grandes épines elles évoquent certaines formes des grands lacs actuels (Tanganyika ou Titicaca par exemple), mais leur morphologie est différente. En l’absence de caractères internes visibles et notamment des empreintes musculaires, il n’est possible de les rattacher ni à un genre ni même à une famille précise.
AMPHIBIENS ET SQUAMATES (Sylvain Duffaud) Amphibiens
Les restes d’amphibiens constituent la grande majorité des ossements identifiables à La Neuve. Cette faune d’amphibiens, une des plus riches du Crétacé supérieur européen, justifiera par la suite une étude plus détaillée. La présente étude signale les principaux éléments disponibles à ce jour. Plusieurs centaines de restes osseux permettent de distinguer quatre taxons.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
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