Le Pliensbachien de Jebel Zaghouan (Tunisie). Nouvelles données fauniques. Implications biostratigraphiques et paléobiogéographiques Author Fauré, Philippe Centre d’ACP, 47 rue Théron Périé, BP 205, F- 81104 Castres cedex (France) et Laboratoire des Mécanismes et Transferts en Géologie, Université Paul Sabatier, 14 avenue Édouard Belin, F- 31400 Toulouse (France) philipfaure @ free. fr philipfaure@free.fr Author Alméras, Yves Mésanges, F- 01700 Beynost (France) et UFR des Sciences de la Terre, Université Claude Bernard, Lyon l, Géode, 2 rue Raphaël Dubois, F- 69622 Villeurbanne cedex (France) yves. almeras 0827 @ orange. fr Author Sekatni, Nejla Author Zargouni, Fouad Département de Géologie, Faculté des Sciences de Tunis, 1060 El Manar II, Tunis (Tunisie) sgatninejla @ yahoo. fr fouadzargouni @ yahoo. fr sgatninejla@yahoo.fr text Geodiversitas 2007 29 4 473 506 journal article 10.5281/zenodo.4665559 1638-9395 4665559 Genre Lioceratoides Spath, 1919 Praelioceras Fucini, 1929: 71. Platyharpites Buckman, 1927 : pl. 648. ESPÈCE TYPE . — Lioceras ? grecoi Fucini, 1900 . REMARQUE Lors d’une excursion au Jebel Zaghouan , Spath a récolté aux abords du Poste Optique, une association d’ammonites du Lias qu’il a décrit en 1913 et qu’il a placé dans le Domérien. Il rapproche l’une de ces formes de « Lioceras ? grecoi Fucini » et propose un genre nouveau «Gen. nov. sp. nov. (?) » qu’il ne nommera toutefois qu’en 1919 dans une note infrapaginale (p. 174, note 3) sous le terme de Lioceratoides . Ignorant la note de Spath (1919) , Fucini (1923) avait regroupé toutes ces formes du Domérien supérieur affines de Lioceras grecoi dans le genre Praelioceras , désormais synonyme objectif de Leioceratoides . Les Lioceratoides constituent un groupe original d’Harpoceratinae caractérisé par une coquille discoïde, involute et très comprimée, et par une costulation au caractère original. Spath souligne, dès 1913, son caractère « Proliocerates» qui, avec des tours internes comportant une côte primaire forte, au relief renforcé, et une côte secondaire rétroverse, rappelle à Dubar & Mouterde (1978: 65) «la costulation des Ludwigia ». L’ornementation varie au cours de l’ontogenèse, les côtes devenant, au cours de la croissance, flexueuses, falciformes et très fines. Leur relief s’atténue ensuite progressivement jusqu’à ne laisser subsister qu’une «bande spirale ondulée» ( Dubar & Mouterde 1978 ). Entre la partie terminale du Domérien moyen et le Toarcien basal, se succèdent de nombreuses espèces plus ou moins homéomorphes dont l’ornementation est très variable, ce qui en rend la détermination très difficile. En dehors de toute considération stratigraphique, Dubar & Mouterde (1978) distinguaient trois groupes morphologiques. Une meilleure connaissance du genre résultant des travaux de Braga (1983) et de Macchioni & Meister (2003) permet de séparer trois groupes se succédant chronologiquement. Il s’agit des Lioceratoides du groupe d’ exapatus-naumachensis (passage zone à Algovianum à base de zone à Emaciatum), des Lioceratoides du groupe de grecoi-loriolii (base de sous-zone à Elisa) et des Lioceratoides du groupe de serotinus-aradasi (sommet de sous-zone à Elisa). Les deux derniers groupes sont seuls représentés dans la Dorsale tunisienne.