Coelospermum fragrans

Mouly, Arnaud & Fleurot, Dominique, 2021, Une espèce nouvelle menacée de Coelospermum Blume (Rubiaceae, Morindeae), endémique du Nord de la Nouvelle-Calédonie et clarification du statut de C. fragrans (Montrouz.) Baill. ex Guillaumin, Adansonia (3) 43 (25), pp. 269-276 : 275

2. Coelospermum fragrans (Montrouz.) Baill. ex Guillaumin

Annales de l’Institut botanico-géologique colonial de Marseille, sér. 2, 9: 168 ( Guillaumin 1911). — Figuierea fragrans Montrouz. , Mémoires de l’Académie royale des Sciences , Belles-Lettres et Arts de Lyon , Section des Sciences , sér. 2, 10: 220 ( Montrouzier 1860).

— Type: Nouvelle-Calédonie, Île Art, fl., s.d., Montrouzier s.n. (LYJB†); Île Art, plateau Nord, rebord Est, 220 m, fl., 9.XII.1975, MacKee 30465 (néo-, P [ P06703820 ], désigné ici ; isonéo-, NOU[ NOU036829 ]).

Coelospermum monticola Baill. ex Guillaumin , ‘ monticolum ’, Archives Botaniques de Caen , mémoire 5, 3: 41 ( Guillaumin 1930), syn. nov.

— Type: Nouvelle-Calédonie, Mt Poume , 400 m, V.1871, Balansa 3220 (lecto-, P [ P00645374 ], désigné par Johansson [1988] ; isolecto-, P[P00645375, P00645376, P00645377]).

Coelospermum monticola Baill. ex. Guillaumin , Annales de l’Institut botanico-géologique colonial de Marseille, sér. 2, 9: 168 ( Guillaumin 1911), nom. nudum.

NOTE

La correspondance entre les deux noms reste ambiguë dans la mesure où l’échantillon type de la collection de Montrouzier à Lyon a disparu. De plus, contrairement à d’autres récoltes de Montrouzier qui ont été brulées à Lyon courant 20 e siècle, l’échantillon de Figuierea fragrans était dès 1901 noté comme manquant des collections, tant de Genève que de Lyon et Montpellier. Toutefois, la description de l’espèce donnée par Montrouzier sous Figuierea fragrans correspond en tout point au taxon connu initialement comme Coelospermum monticola . Dans sa révision, Johansson (1988) indiquait notamment que les deux noms étaient probablement conspécifiques, sans toutefois formaliser la mise en synonymie. De plus, C. monticola est la seule espèce du genre présente sur l’Archipel des Belep. Ceci permet d’obtenir une correspondance géographique et morphologique qui est suffisante à la mise en synonymie. Toutefois, la clarification de cette mise en synonymie ne peut être effective en absence de type pour le nom Coelospermum fragrans qu’avec désignation d’un néotype. Le néotype choisi ici correspond à la description donnée parMontrouzier(1860) dans son protologue et respecte la phénologie et la localité sur l’Île Art.L’herbier choisi indique de plus clairement que les fleurs sont odorantes, ce qui souligne encore davantage la correspondance avec le protologue.